Festival de Cannes 2013
Voilà presque un mois que le festival de Cannes 2013 a déposé ses petites palmes et ses gros sabots médiatiques sur le monde cinéphile et/ou amateur de choses qui brillent. Tout le monde a donc entendu parler, dans un brouhaha qui a parfois tendance à nous écoeurer par avance de films qu'on n'a pas encore vus, d'un grand nombre des films qui ont nourri pendant dix jours les oppulentes sélections officielles du festival. C'est l'une des raisons pour lesquelles notre joyeuse équipe, couvrant fébrilement l'événement pour la première fois de sa courte existence, a opté pour un chemin parallèle évidemment dicté par la ligne éditoriale de Torso: le cinéma de genre.
Voilà presque un mois que le festival de Cannes 2013 a déposé ses petites palmes et ses gros sabots médiatiques sur le monde cinéphile et/ou amateur de choses qui brillent. Tout le monde a donc entendu parler, dans un brouhaha qui a parfois tendance à nous écoeurer par avance de films qu'on n'a pas encore vus, d'un grand nombre des films qui ont nourri pendant dix jours les oppulentes sélections officielles du festival. C'est l'une des raisons pour lesquelles notre joyeuse équipe, couvrant fébrilement l'événement pour la première fois de sa courte existence, a opté pour un chemin parallèle évidemment dicté par la ligne éditoriale de Torso: le cinéma de genre. Ainsi, nous aurons finalement vu peu de films de la compétition, ayant préféré errer du côté de la Quinzaine des réalisateurs (riche en films fantastiques et en polars cette année) et piétiner inlassablement dans la délirante cour des miracles cinématographique que constitue le Marché du Film. Dans un élan de curiosité (parfois mal placée, il faut le dire), nous avons donc vu des dizaines de films, parfois improbables, où (c'est la règle du jeu) le tout le disputait au n'importe quoi.
Dans l'espoir de dénicher certaines pièces qui pourraient jouer un rôle important dans l'avenir proche du cinéma de genre, nous avons fouiné un peu partout et quelques constats (forcément parcellaires, puisqu'au Marché il y a ce qu'il est humainement possible de voir, et les 95% de films restants) ont germé : si les films d'horreur japonais qu'on a pu voir se sont révélés décevants, le thriller coréen semble en bonne forme ; par ailleurs, la science-fiction se veut plus que jamais intimiste et montre une volonté farouche de polir ses contours (Last Days on Mars) ou de repenser sa grammaire (Upstream Color). De bonnes surprises ont également jailli d'Argentine, et nous commencerons notre compte-rendu par trois films issus du pays de Lionel Messi. D'autres critiques seront postées progressivement sur le site. Enjoy it !